Le recrutement des étudiants africains et français

Crédit photo : Aglaé Delisle

Aglaé Delisle – 1ère année

Les étudiants étrangers sont de plus en plus présents au Cégep de Jonquière depuis la dernière année. Annie-Claude Laflamme, directrice adjointe et responsable de la vie étudiante, responsable du bureau de l’international, explique le processus de recrutement en France et en Afrique.

« En France, il y a le regroupement régional et en Afrique, il y a des missions organisées », dit-elle.

Pour la France, quatre cégeps de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont une présence de six mois par an dans des lycées. L’objectif est de communiquer de l’information sur les programmes et de donner à l’élève envie d’aller étudier dans un de ces cégeps.

« Il y a aussi Marie-Claude Labor, qui est conseillère d’orientation, et qui fait des présentations devant les élèves pour parler spécifiquement d’un programme en ATM ou Arts et Lettres », ajoute Mme Laflamme.

En Afrique, l’établissement travaille de deux façons. Parfois, il y a des missions organisées pour aller rencontrer des étudiants intéressés. « Mon collègue Régis Fortin vient de revenir du Bénin et du Cameroun », explique-t-elle. Régis, qui est aide pédagogique, rencontre les étudiants et aide à faire l’admission pour les étudiants. Le cégep participe à divers événements. « Le gouvernement chapeaute des missions pour promouvoir les études, où il y a des partenaires comme Idée Afrique Conseil », explique-t-elle. Cet organisme cible des élèves très performants ou qui ont accès à des bourses d’études.

Nos étudiants viennent de pays francophones. Mme Laflamme ajoute que « le niveau de français doit être très, très bon, car il y a un examen de français, donc c’est super important. » Parce que, comme tout le monde, ils doivent passer l’examen uniforme de langue. « Parce qu’imaginez quelqu’un qui arrive avec une base anglophone ou hispanophone, se rendre à l’œuf n’est pas facile », dit-elle.

Le recrutement des étudiants étrangers est important pour le Cégep de Jonquière explique Mme Laflamme. « Ça apporte de la diversité culturelle est une richesse incroyable et, comme établissement d’enseignement, cela devient une obligation. »

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