De l’amour du sport au cauchemar

Émile Barthe – 1ère année

La joueuse de volleyball Maïté Valiquette a arrêté de jouer au volleyball pour le Collège Lionel-Groulx cette année à cause de son entraîneur.  

Étant une nouvelle cégépienne cette année, elle voulait continuer à jouer au volleyball, pour les Nordiques de Lionel-Groulx qui étaient son équipe scolaire. Qui dit nouvelle équipe, dit nouvel entraîneur et pour Maïté à ce moment-là, elle ne savait pas vraiment avec qui elle avait à faire affaire « Ça prenait vraiment beaucoup de place et ça me créait vraiment de l’anxiété. Je vivais juste de ça, et le coach avait la vieille mentalité de crier sur ses joueuses et de les insulter », affirme-t-elle.  

Elle avait tellement peur de subir les injures de son entraîneur qu’elle ne voulait plus être sur le jeu. « Je rentrais sur le terrain de volley et je tremblais, je ne voyais plus rien, c’était complètement flou, c’était noir tellement j’étais stressé de faire une erreur. » Même physiquement, l’ancienne Nordique voyait des changements. « Mon corps me parlait, j’avais de l’eczéma alors que ça ne m’arrivait jamais avant. Je commençais à faire des crises de panique avant les tournois. » Elle a même tenté de s’aider en consultant un psychologue pour essayer d’améliorer sa situation.  

En voyant ce que ça faisait sur leur fille, ses parents ont dû la forcer à arrêter de jouer. Si cela n’avait tenu qu’à elle, elle aurait probablement continué, se mettant encore plus de pression pour bien performer.  

Il est donc important de bien encadrer les jeunes pour qu’ils gardent le désir de pratiquer leur sport. « C’est vraiment le coach qui m’a fait arrêter d’aimer le sport », soutient-elle. Il faut donc bien choisir les entraîneurs pour que les joueurs se sentent bien et prennent plaisir à jouer. « Si j’avais continué dans une autre équipe, si j’avais été au cégep dans une autre école avec un autre coach, j’aurais probablement trippé encore et j’aurais aimé continuer. »