La politique sur le harcèlement scolaire : statut en cours

Crédit photo : Jane Roy

Jane Roy – 1ère année

La politique sur le harcèlement scolaire au Cégep de Jonquière est présentement en cours de développement puisqu’un comité travaille à l’amélioration de ses mesures.

Avec la nouvelle loi de la CNESST (Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail), les cégeps se doivent d’avoir une politique fonctionnelle qui assure la sécurité et le bien-être des étudiants dans un cadre scolaire.

Auparavant, la politique sur le harcèlement scolaire existait déjà et celle de la violence à caractère sexuel en était une sous-section, mais depuis quelques années, ces politiques en sont devenues deux distinctes. Véronique Gagnon, travailleuse sociale et responsable de la politique sur la violence à caractère sexuel au Cégep de Jonquière, fait part de la raison principale : « Quand est arrivé le mouvement me too, on a vu que la violence sexuelle était passée sous silence […], ce qui fait qu’on a beaucoup mis d’emphase sur la violence sexuelle […], mais l’autre politique sur le harcèlement a comme un peu été mise de côté. »

Aujourd’hui, le personnel du Cégep de Jonquière comprend que le harcèlement au cégep existe encore. Cependant, après les changements du mouvement me too et le fait que cette politique soit un peu plus cachée que les autres, plusieurs étudiants ne savent plus où aller pour dénoncer. « Si on a des plaintes, s’il y a des gens qui vivent des choses c’est qu’il y a clairement un besoin de sensibilisation et c’est peut-être parce que c’est trop caché qu’on n’en parle pas », affirme Mme Gagnon.

En septembre dernier, de nouvelles mesures contre le harcèlement étaient attendues, mais elles ont été retardées de quelques mois encore. Le comité veut prendre le temps d’améliorer cette politique afin qu’elle corresponde bien au besoin des étudiants. « Il y a toute la volonté d’y redonner sa place parce qu’on voit que les problématiques sont là dans les cégeps et qu’il y a peu de choses qui sont mises de l’avant », souligne Véronique Gagnon.

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