Laeticia Boulanger – 1ère année
Mario Boucher, grand passionné de la nature, a donné une deuxième vie à son terrain d’actuellement trente mille pieds carrés en le transformant en jardin. Il l’entretient depuis 36 ans, à Lévis, dans le but de conserver son écosystème.
M. Boucher, ancien professeur de sciences de la nature au secondaire, a réalisé son jardin à l’aide de ses vastes connaissances en la matière. Il y compte près de 3500 différentes variétés de plantes et deux grands types de jardins : les jardins anglais et français. Il exprime, à la base, l’avoir créé pour attirer les oiseaux. Il continue à en prendre soin plusieurs heures chaque jour.
L’homme retraité explique que son terrain servait de « gros dépotoir » communautaire avant qu’il soit sous sa propriété, en 1988. Lui et sa femme ont dû tout nettoyer. « C’était un plaisir de rendre à la nature ce qui devait revenir à la nature », affirme-t-il. Il raconte que sa terre était vide au tout début. Il a dû niveler le sol, créer des sentiers, construire un bassin aquatique, et planter la végétation.
Mario Boucher a toujours aménagé son terrain en gardant une approche écologique. Il explique qu’il conserve les feuilles mortes et les détritus organiques pour « nourrir les insectes qui nourrissent ensuite les oiseaux ». Son but est de « conserver un écosystème qui va permettre aux arbres, à la faune et à la flore de vivre ensemble et de s’adapter. » Il affirme que sa plus grande fierté est que son jardin ait été reconnu comme jardin faunique selon la Fédération canadienne de la faune. « C’est le plus grand organisme [privé] sur l’environnement au Canada », ajoute-t-il.
L’homme raconte qu’il a toujours eu la passion du jardinage. Il a un lien très fort avec la nature. « Un potager c’est toute une approche philosophique de comment vivre et ça s’accroche à tous les éléments de ta vie », dit-il. Sa passion et son respect pour la nature inspire tout le voisinage. « Un jardin, c’est harmonique, tout est là pour stimuler […] les cinq sens », manifeste-il.