Juliette Hudon – 1ère année
Une femme est encore traumatisée à la suite de son accouchement en 2022. Elle accuse l’hôpital où elle a accouché de négligence.
Juliette, une mère de maintenant 22 ans, a donné naissance à sa fille, Lionella, le 10 mai. Son nom de famille n’est pas nommé pour une raison de confidentialité. Juliette a aujourd’hui décidé de raconter l’histoire de son accouchement. « Je ne savais pas si mon enfant était en vie ou même si j’allais survivre », a dit la mère.
Il y a maintenant quelques années, la jeune mère s’est rendue à l’urgence 2 fois, avec de grosses contractions, seulement pour se faire refuser traitement. À sa troisième visite, lors de sa 41ème semaine, elle s’est présentée remplie de sang. Après avoir insisté, elle a été admise.
Puisque ses contractions n’étaient pas à des intervalles réguliers, les médecins ont essayé avec plusieurs méthodes de l’aider à se rendre en travail actif. Ils l’ont branchée à une machine qui recrée les contractions. Après plusieurs heures à se plaindre de la douleur, elle a affirmé qu’elle voulait une épidural. Voici comment cela s’est passé selon elle. « Je suis à l’hôpital. Ils sont vraiment brusques, ils me plient en deux, le médecin me fait l’épidural, il rate et ça m’a laissé avec un dysfonctionnement du bas du dos et des jambes pendant la prochaine année. » Quelques heures plus tard lorsque le cœur de Lionella a arrêté, ils l’ont amenée en césarienne d’urgence.
« Je n’avais aucune idée que j’étais en train d’accoucher. Quand ils sortent le bébé elle ne pleure pas. Je me suis dit non, ça y est, ils ont tué mon enfant. Ils ont réussi à la sauver, mais après je remarque son nez rouge. Je ne porte pas attention parce que je suis juste contente qu’elle soit en vie. » La marque rouge était causée par la chirurgienne qui a échappé un scalpel sur son nez. Lionella a été transférée à un autre hôpital pour avoir les soins nécessaires. Pendant les 48 heures suivantes, la mère ne savait pas si son enfant était en vie puisque les médecins ne voulaient pas lui dire. « On a d’autres patients, on ne peut pas juste s’occuper de toi, prend ton mal en patience. »
Après avoir appris que sa fille était en vie, elle a demandé à être transférée au même hôpital. La réponse ressemblait à la première, mais elle a finalement réussi à rejoindre sa fille. Aujourd’hui, les deux sont en très bonne santé même si Juliette comme Lionella ont encore des traumatismes.