Émile Beauséjour – 1ère année
Les sports au Québec font face à une importante pénurie d’arbitres depuis quelques années. Ce problème mène à des matchs qui se font sans arbitre, du jamais vu.
Tout d’abord, les arbitres font face à plusieurs problèmes lorsqu’ils pratiquent leur métier. « Les parents ont malheureusement une réflexion uniforme à leurs enfants », a mentionné Michel Eteson, arbitre depuis 32 ans au hockey et baseball. Cette réflexion amène les parents à déranger le travail des arbitres, car les commentaires et les actions que certains posent, entrainent un malaise et une réticence de faire des choix par peur que les parents s’en prennent à eux. « On vit dans une société où plus personne ne veut prendre de décision et pour être un officiel, tu dois prendre des décisions », rapporte Michel Eteson.
Les parents, n’étant pas objectifs en regardant les parties, se fâchent et vont s’en prendre aux arbitres qui eux, effectuent seulement leur travail, en arbitrant d’une façon égale pour les deux équipes. Un officiel doit « voir le match dans l’ensemble », mentionne cet arbitre vétéran.
Pour régler ce problème, Michel Eteson affirme que « les formations d’arbitre enseignent aux jeunes officiels d’assumer leurs décisions et de faire en sorte de te faire respecter. » Cependant, M. Eteson irait plus loin dans la formation des arbitres. Il propose d’augmenter le temps des formations, les disant trop courtes par rapport aux formations d’un travail plus traditionnel. Il mentionne que le manque d’arbitres d’expérience fait en sorte qu’il y a moins de formateurs. « On tourne toujours en rond », rapporte Michel Eteson.
Ce fameux cercle vicieux qui cause la majorité des problèmes face aux formations devra cesser. Sinon, le problème va s’aggraver et certaines ligues viendront peut-être un jour à fermer à la suite de ce manque de personnel grave.