Frédérique Dallaire – 1ème année
L’entraîneur chef des Rebelles Midget AA du Saguenay Lac-St-Jean, Mathieu Chamberland, souhaite que le hockey féminin dans la région prenne un tournant plus compétitif dans les prochaines années.
Au Saguenay, lors de la création des équipes, toutes les filles sont prises dans l’équipe. De manière plus inclusive, le conseil d’administration désire principalement que toutes les joueuses fassent partie de l’organisation.
L’entraîneur en chef des Rebelles a souligné que « quand on pense aux RSEQ (Le Réseaux du Sport Étudiant du Québec) ou à LHEQ (Ligue de Hockey d’Excellence Du Québec), ce ne sont pas nécessairement des parents qui sont là. C’est un C.A (conseil d’administration) qui est externe et ce sont des gens qui sont dans le hockey depuis longtemps. C’est une mentalité de compétition », dit-il.
Le conseil d’administration est encadré, en majorité, par les parents des joueuses. La plupart s’impliquent pour combler les postes vacants afin de faire continuer le hockey féminin. « Je ne veux pas blâmer les gens qui sont en poste, mais encore là, souvent, ce sont des parents. Ce ne sont pas des gens externes », dit monsieur Chamberland. « Si tu souhaites grossir ton système, il faut que tu gagnes, affirme-t-il. Les filles vont-elles vouloir entrer dans un système qui est toujours en train de perdre? »
Elles sont beaucoup moins mises de l’avant car elles n’ont pas cette mentalité de compétition. Par conséquent, les Rebelles sont privées de plusieurs avantages tels que le droit d’avoir plus de quatre personnes sur le banc, une physiothérapeute qui suit l’équipe, un(e) photographe, des arbitres mieux formés, etc…
Les joueuses du Saguenay Lac-St-Jean aimeraient se faire connaître davantage mais pour cela, M. Chamberland croit que le hockey devrait prendre un tournant plus compétitif au sein de l’association des Rebelles du Saguenay Lac-St-Jean.