Une façon unique d’apprendre l’anglais 

Laury-Ann Savard – 1ère année

À l’école primaire Sacré-Cœur à Kénogami, la moitié de l’année est consacrée à l’apprentissage de l’anglais pour tous les élèves de 5e année. Ce programme, qu’on appelle anglais démocratisé, est le dernier du Centre de services scolaire De La Jonquière. 

Valérie Houle a enseigné le programme pendant huit ans. Elle insiste sur le fait que le programme a plus de bienfaits que d’effets négatifs. Elle affirme que l’anglais démocratisé permet aux élèves en difficulté de vivre des réussites. « Moi je pense que pour qu’un humain soit accompli, il doit avoir accès à une variété de matières et doit s’ouvrir sur le monde », dit-elle. Elle mentionne qu’en 2025, l’apprentissage de l’anglais est de plus en plus essentiel pour une carrière. Selon l’enseignante, le programme contribue au développement du cerveau des enfants.  

« On le sent que les jeunes sont de plus en plus motivés, et les parents le demandent de plus en plus. Il y a un engouement pour cela », affirme Valérie Houle. À l’école Sacré-Cœur, les élèves ne sont pas sélectionnés pour faire partie du programme, comparativement à d’autres écoles. Selon l’enseignante, le programme est important puisqu’il permet à des élèves qui n’auraient normalement pas pu être sélectionnés d’apprendre l’anglais de façon plus intensive. 

La mère d’un élève qui a suivi ce programme, Marie-Andrée Blackburn, avoue qu’elle avait des inquiétudes avant que son enfant commence. C’est que les notions à apprendre sont nombreuses en 5e année. « Je ne le percevais pas comme une chance au départ, mais il n’en retire que du bon », dit-elle. Elle affirme que cela lui a permis de s’organiser en prévision du secondaire et qu’il a plus de facilité. Il a vécu de belles journées et cela a fait naître chez lui un intérêt pour la langue. 

« Avant, l’anglais je ne détestais pas ça, mais je n’aimais pas ça non plus. À partir de cette année-là, l’anglais j’aimais vraiment ça », affirme Zacharie Simard, un élève qui a participé au programme d’anglais démocratisé il y a trois ans. Au début, il a éprouvé un stress concernant l’apprentissage de la langue et a trouvé les cours assez difficiles. Zacharie a ensuite eu hâte d’y assister et il dit avoir plus de facilité maintenant que les autres élèves au secondaire. 

Selon l’enseignante Valérie Houle, la clé de la réussite du programme est de créer un lien avec les élèves. « Quand tu recroises tes élèves plus tard et qu’ils ont encore les étoiles dans les yeux, tu te dis qu’il y a quelque chose de bien qui est ressorti de ça. » 

L’horaire du jour dans la classe de Mme Valérie.
Crédit photo : Valérie Houle

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