Les maisons des jeunes, plus qu’un simple lieu de rassemblement

La maison des jeunes Jonction de Jonquière
PHOTO : Lydia Lemieux

Lydia Lemieux – 1e année

Contrairement aux croyances populaires, les maisons des jeunes ne sont pas seulement un lieu de rassemblement et de divertissement pour les adolescents. Il s’agit d’un service d’accompagnement au développement de l’autonomie des 11-17 ans. Le Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) compte près de 250 établissements à travers la province.

Ces organismes à but non lucratif se donnent le devoir de soutenir leur clientèle. « La grande mission, c’est de faire en sorte que les jeunes n’aient pas besoin de la maison des jeunes. Ça veut dire qu’ils sont alors devenus créatifs, réactifs et critiques », explique Zachary Roy, intervenant à la Maison des jeunes Le Trait d’Union à Victoriaville.

Différents sujets sont abordés avec les jeunes, tels que la sexualité, la toxicomanie ou encore la dépendance. « Ils offraient des services d’aide aux devoirs. Sinon, quand tu avais des questions sur n’importe quel sujet, ils étaient là pour répondre à tes questions sans jugement », se rappelle Aufélie Lemay, qui a bénéficié des services il y a quelques années.

Les soirées dans les maisons des jeunes sont toujours encadrées par des intervenants. Ces derniers déposent un calendrier des activités sur la page Facebook de l’établissement. Les jeunes y ont accès facilement. Ils peuvent choisir de participer aux ateliers qui les intéressent davantage. Certaines soirées sont plus ludiques. Il est question de sorties locales, de jeux en groupe ou des soirées cinéma. À d’autres moments, des ateliers de sensibilisation sur différents enjeux de société sont organisés et dirigés par les intervenants. Des activités de plus grande envergure sont parfois proposées. « J’aimais ça quand on pouvait faire de grosses sorties, comme aller à La Ronde ou à Valcartier », mentionne Aufélie. Dans ces cas précis, les maisons des jeunes organisent des activités d’autofinancement pour réduire les couts.   Malgré les aides financières gouvernementales, les MDJ font face à différents défis. La pénurie de main-d’œuvre est l’enjeu principal. « Cela n’a que très peu d’impacts sur les activités proposées », assure M. Roy. Le faible salaire proposé aux intervenants explique le problème de rétention du personnel dans les maisons des jeunes.

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