Eugénie Renaud – 2e année
L’implant contraceptif Nexplanon est un moyen de contraception émergent depuis les dernières années. Son utilisation est en hausse. Son efficacité et sa durée de protection sont des avantages à prendre en considération lors de son choix de contraceptif.
Réputé pour être le nouveau moyen de contraception avec la meilleure efficacité sur le marché, l’implant a un taux d’efficacité de 99.95 % pour une durée de 3 ans, révèle une étude de Santé Canada. Mais elle pourrait se prolonger jusqu’à 5 ans selon la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Une seule hormone, plus sécuritaire
L’implant contraceptif est un moyen de contraception à une seule hormone. Il ne contient que la progestérone, contrairement à la plupart des autres méthodes qui contiennent deux hormones, la progestérone et l’œstrogène. « En n’ayant pas d’œstrogène, on n’a pas le risque de faire des caillots sanguins ou d’accident cardio-vasculaire (ACV) », explique l’infirmière clinicienne Marie-Claude Larouche, qui procède à l’installation des implants Nexplanon à la clinique de planification familiale de l’hôpital de Jonquière.
De plus en plus de femmes optent pour cette alternative simple d’utilisation et elles en sont satisfaites. C’est le cas de Florence Potvin, une jeune femme de 18 ans qui porte l’implant Nexplanon comme moyen de contraception depuis un an. « Je pense que c’est très efficace pour mon corps et je n’ai vraiment pas vu de côté négatif », précise-t-elle.
Une installation pouvant faire l’objet de craintes
Le processus d’installation doit être pris en considération lorsqu’une femme a recours à l’implant contraceptif. Une chirurgie est nécessaire pour installer le petit bâtonnet en plastique flexible dans le bras avec une anesthésie locale. « Il est important de savoir de quelle façon on va le poser parce que quelqu’un qui a vraiment horreur des aiguilles va être déçu », ajoute l’infirmière clinicienne. Pour certaines femmes comme Florence Potvin, l’installation de l’implant s’est très bien passée et n’a pas été un facteur de stress dans le processus décisionnel d’avoir l’implant. « Personnellement, je n’ai vraiment rien senti vu que j’avais le bras gelé. Je n’ai pas eu nécessairement d’inconfort dans les jours suivants », développe-t-elle.
Un contraceptif abordable
Une fois la prescription faite par un médecin, l’implant doit être acheté à la pharmacie par la cliente et les frais sont couverts par les assurances privées et la RAMQ. « Il coûte aux alentours de 300 dollars, mais avec les assurances déduites, ça revient à environ une soixantaine de dollars pour un 3 à 5 ans d’efficacité », relève Mme Larouche.