Julian Azzari-Mondino – 2e année
L’athlète olympique canadienne en natation artistique, Florence Tremblay, a réalisé l’été dernier son rêve de représenter le Canada aux Jeux olympiques de Paris. Bien que la sportive âgée de 20 ans soit une preuve de précocité et de détermination, le chemin vers le succès n’a pas été de tout repos, notamment en raison du défi de concilier le sport de haut niveau et les études.
Les épreuves auxquelles elle a fait face pour équilibrer le sport et les responsabilités académiques ont commencé dès son adolescence. Âgée de seulement 16 ans, elle a quitté Rimouski, sa ville natale, pour déménager à Québec où elle a terminé son secondaire tout en continuant à développer ses capacités sportives.
C’est au moment de faire la transition vers le cégep que la Rimouskoise a dû le plus faire preuve d’adaptation. « Comme tout le monde, j’allais au cégep en présence, mais avec les heures d’entrainements, les horaires qui s’enlignaient vers 40 heures par semaine, je n’avais pas le temps d’aller à l’école. Donc j’ai dû transférer ma scolarité en ligne », explique l’olympienne.
Cette transition académique a apporté un lot de défis supplémentaires à la nageuse artistique, qui a eu besoin de s’ajuster à une nouvelle méthode d’enseignement. « Avec le Cégep à distance, il n’y a pas de professeur, on apprend nous-même grâce aux livres. J’ai vraiment dû m’instruire en lisant plutôt qu’en écoutant quelqu’un qui parle. Aussi, j’ai dû apprendre à mieux gérer mon temps », soutient la native du Bas-Saint-Laurent.
L’athlète explique que maintenir un équilibre entre le sport de haut niveau et ses études a été possible grâce à l’appui de sa famille et de ses professeurs. « Le soutien des professeurs est vraiment important si jamais j’ai besoin de déplacer des travaux et des examens. Le soutien de ma famille c’est aussi très important. Ils m’encouragent et ils sont toujours là quand j’ai besoin. »
Bien que le rêve de participer aux prochains Jeux olympiques demeure un grand objectif pour la nageuse artistique, elle affirme être prête à concilier sa passion avec ses futures études universitaires. « C’est certain qu’à l’âge que j’ai, je devrais être à l’université […] J’ai très hâte », conclut avec engouement Florence Tremblay.