Maxime Dufour et le cannabis biologique : une passion durable

Par Léo Langlois – 2e année

Maxime Dufour, au centre, le cofondateur de Wio Culture. (Crédit photo : Wio Culture)

Producteur de cannabis biologique depuis trois ans à Saint-Georges de Beauce, Maxime Dufour se démarque par une approche respectueuse de l’environnement et un engagement fort pour le bien-être des consommateurs.

Détenteur d’un baccalauréat en sciences de la consommation, Maxime Dufour s’est associé a son ami d’enfance qui voulait faire pousser du cannabis de manière légale. « J’ai un ami qui a perdu sa mère assez jeune à cause d’un cancer. Un peu plus tard, un de ses amis a eu le même cancer et a eu accès au cannabis médical ». Ressentant une injustice et étant à la recherche de nouveaux défis, M. Dufour et son ami on créé Wio Culture pour rendre le cannabis médical plus accessible. Mais faire sa place dans l’industrie du cannabis n’a pas été de tout repos pour les deux entrepreneurs.

Bien que le cannabis soit légal depuis 2018 au Canada, démarrer une entreprise de production de cette plante reste un défi. Entre les demandes de permis, la réception des marchandises, le financement et trouver une terre assez grande pour accueillir son entreprise, Maxime Dufour a dû faire preuve de ténacité. « Ça nous a pris six agents immobiliers et près de deux ans avant de trouver l’endroit où nous sommes situés », explique l’entrepreneur originaire de Québec. Alors que l’entreprise a été incorporée en 2018, ce n’est qu’en 2021 que la production a réellement pu commencer.

Pour se démarquer, Maxime Dufour mise sur une production 100 % biologique. Pas de pesticides, pas d’engrais chimiques, uniquement des techniques axées sur la permaculture respectueuses des sols et de la biodiversité. « Nous faisons pousser nos plantes comme si elles poussaient dans la nature, confie-t-il. Chez Wio Culture, nous faisons tout en notre pouvoir pour que nos consommateurs aient la meilleure expérience possible et ça passe par des produits de qualité issus d’une culture durable. »

L’accueil de Wio Culture en Beauce a été difficile. « On a eu plusieurs discussions avec le maire de Saint-Georges pour s’assurer que l’entreprise bénéficierait à la région. » Malgré le côté conservateur de la Beauce, il affirme qu’il remarque une ouverture d’esprit dans la population : « Quand je nomme ce que je fais, les gens sont souvent surpris, mais très curieux, ils posent beaucoup de questions. Avant les gens n’avaient pas ces réactions, ils me regardaient un peu croche et changeaient de sujet. »

« On a eu notre meilleure récolte en trois ans et ça ne va qu’augmenter », affirme M. Maxime qui soutient que la culture de la plante est avant tout une passion pour lui. Le vice-président de Wio Culture est confiant pour l’avenir de son entreprise qui fait partie « d’une industrie qui évolue rapidement ».

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