Akim Auclair – 1ère année
Le duo rock’n’roll et psychédélique des Deuxluxes partent en « business » le 8 novembre, avec un nouveaux microalbum entièrement fait maison.
Les Deuxluxes étaient fin prêts pour du nouveau après le retour de leur tournée en Europe.
Le couple de rockstar montréalaises sort leur microalbum « Pleasure doin’ business » avec une collaboration des Shirley.
Celui-ci est 100% autoproduit et cuisiné dans un chalet familial pendant un période de 6 mois. « C’était pas mal la première fois qu’on ne faisait pas ça en disant « OK on se bloque deux semaines et on fait ça toute d’une shot« », nous dit Étienne Barry l’homme-orchestre, qui gratte les guitares, chante et joue de la batterie avec des pédales à ses pieds en simultané.
« On s’est moins mis de balises. On était plus au service de la chanson », nous dit Étienne. Ces restrictions temporelles levées leur ont permis de se concentrer sur l’essentiel et d’expérimenter avec la production. On voit dans l’album beaucoup de profondeur musicale qui met en valeur des guitares à la sonorité unique. « On est allé jusqu’au but. On n’était pas dans la retenue, vraiment plus dans le maximalisme », nous dit Anna France Meyer, la chanteuse, guitariste et, surprenamment, flûtiste.
« Pleasure doin’ business » était un album attendu des fans qui, depuis leur dernier album de 2020, n’avait rien reçu d’autre qu’un amuse-gueule alléchant avec la sortie de leur collaboration avec Les Shirley, « Always on the Run ».
Leur album de 2020 « Lighter Fluid » avait été enregistré dans une petite église anglicane de Glen Sutton en Montérégie. Toutes les réverbérations dans album sont authentiques, ce qui donne une omniprésence à la voix d’Anna France.
Ils ont dû apporter et installer l’équipement puis enregistrer le tout pendant une période de seulement 10 jours. « C’était comme un take over (une invasion) », dit Étienne. Malgré ces restrictions, l’album a été une réussite. « Lighter Fluid » est parti avec eux partout au Québec et en Europe par la suite