Esther Faure – 1ère année
Après une blessure lors d’un de ses derniers entraînements en France, Romane Trotignon, athlète de l’équipe de cheerleading du Cégep de Jonquière, a retrouvé l’amour pour ce sport.
C’est lors d’un de ses derniers entraînements de cheerleading en France que Romane a vu sa passion prendre fin. En pratiquant ses éléments de gymnastique, elle s’est blessée à la cheville. En plus de cette blessure, un traumatisme s’est formé à la suite de cette chute. Elle n’arrivait plus à se lancer vers l’arrière. « Pour moi, c’était fini le cheerleading. »
Romane est une étudiante en gestion de commerce au Cegep de Jonquière. Elle est âgée de 17 ans, et le cheerleading est un sport qu’elle pratique depuis ses 14 ans. C’est par le biais des réseaux sociaux qu’elle a connu le cheerleading en France. « J’ai vu beaucoup de Tiktok, c’est principalement là que je l’ai vu. », dit-elle. Elle a donc par la suite cherché un club qui en pratiqué et qui se trouvait près de chez elle, à Dijon. C’est alors qu’elle intègre pour sa première année, le club Dijon Cheerleading, dans une équipe nommée « élèctrome », qui performe en niveau 3. Puis elle a continué son parcours de cheerleader dans une équipe de niveau 2.
« A la base je ne voulais pas faire les sélections du tout, car j’ai eu un blocage psychologique. » C’est en voyant les vidéos de l’équipe de l’année passée, et toutes les équipes sportives présentées qu’elle a décidé de tenter les sélections. C’était un moment stressant pour elle car elle pensait qu’il était utile d’avoir de la gymnastique pour intégrer l’équipe. « J’étais persuadée que je ne pouvais pas passer les sélections parce que j’avais plus de gym à cause du blocage », confie-t-elle.
Elle remarque tout de même une différence entre la manière d’entraîner ici et en France. « Une énorme différence c’est l’autonomie. En France c’était très scolaire, ici on se débrouille et on s’aide entre stunt (groupe qui réalise un porté). »
Romane reste alors très heureuse et elle est de nouveau épanouie dans ce sport.