Joey Côté – 1ère année
Un jeune espoir de l’Océanic de Rimouski a quitté le camp d’entraînement en raison d’un manque de plaisir et d’une pression excessive en pratiquant son sport favori, malgré sa sélection confirmée dans l’équipe.
Olivier Bélanger, joueur de hockey depuis l’âge de 4 ans, a décidé d’arrêter son sport préféré au milieu d’un camp de la LHMQ à cause de la pression et d’un manque de motivation. « Oui la pression rentre là-dedans. C’était aussi un manque de motivation. Je trouvais que c’était rendu trop demandant », dit-il. Les entraîneurs qu’il a eu au fil des années l’auraient souvent fait douter au point de vouloir cesser le hockey, car « il y en a qui voulaient plus travailler pour s’améliorer puis d’autres qui voulaient gagner sans faire comprendre son équipe », explique-t-il.
L’idée de raccrocher ses patins ne l’avait jamais effleuré durant ses années dans des équipes de calibre inférieur, où le jeu était moins sérieux. Cependant, en intégrant des équipes de haut niveau (élite), le plaisir s’est graduellement effacé, car le hockey était devenu trop sérieux et occupait une trop grande place dans sa vie. « Avant d’embarquer dans du plus gros hockey, je n’avais pas pensé arrêter, parce que je jouais juste pour le plaisir puis ça reste que le hockey c’est un très beau sport. Donc je continuais pour le sport du hockey puis non pour la victoire du hockey puis l’élite », ajoute Olivier.
La conciliation entre études et sport est aussi devenue un défi trop important pour lui, car les entraînements quotidiens réduisaient le temps disponible pour ses devoirs. « C’est dur de matcher l’école. Tu enlèves ton après-midi d’école que tu fais au hockey à la place, donc tu as comme la moitié de ta journée de moins que les autres pour faire les mêmes théories que les autres », dit-il. En fin de compte, la pression est devenue trop intense, réduisant le plaisir du jeu et, par conséquent, son intérêt pour le hockey.
Vraiment top comme article, surtout ne lâche pas.