Période difficile dans les résidences de personnes âgées au Québec

Crédit photo: FreePik

Julia Sabourin – 1ère année

Les propriétaires de résidences font face à plusieurs inconvénients comme le manque de main-d’œuvre qualifiée, les réglementations gouvernementales de plus en plus strictes et la hausse des coûts. 

Ginette Simard, ancienne propriétaire de plusieurs résidences privées pour aînés, souligne qu’ouvrir une nouvelle résidence en 2024 s’avère être un véritable défi. 

Mme Simard explique que le coût des gicleurs est particulièrement élevé, ce qui l’a contrainte à réduire le nombre de ses résidents, afin de se conformer aux normes. « J’avais 15 chambres et j’ai été obligé de me restreindre à 10, si je ne voulais pas payer pour les gicleurs, parce que le gouvernement l’exigeait, donc cela faisait 5 revenus en moins », dit-elle. L’installation des gicleurs est devenue obligatoire au Québec dans les résidences avec plus de 10 personnes depuis un incendie tragique qui a coûté la vie à plusieurs personnes âgées. 

Le manque de places en résidence s’explique par l’augmentation de la population vieillissante au Québec. Cet accroissement est à l’origine du baby-boom de 1946 à 1964 ainsi qu’à l’espérance de vie qui augmente. 

Lorsque Ginette Simard a commencé à être propriétaire de résidences, les réglementations gouvernementales étaient beaucoup plus flexibles qu’aujourd’hui. Cependant, elle souligne que cela peut aussi être vu comme une bonne chose, car certains de nos aînés vivaient dans des conditions très négligées. Le gouvernement est intervenu afin de protéger nos personnes âgées et pour mettre de l’ordre dans ce système chaotique. 

En effet, cette problématique persiste encore aujourd’hui, ce qui fait que nous n’avons pas fini d’en entendre parler. 

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