Hubert Côté – 1ère année
Les tâches de la production d’un film sont difficiles. Guillaume Harvey, réalisateur, scénariste et enseignant, explique les tâches complexes du métier.
Guillaume a expliqué que son métier est souvent très exigeant, mais qu’il reste tout de même un métier passionnant. Il a donné plusieurs exemples par rapport à son court-métrage Les sentiers battus sorti en 2019. Le travail comporte plusieurs aspects compliqués comme engager des acteurs, les conditions de travail et d’autres tâches qu’il ne doit pas sous-estimer.
Il faut trouver une histoire à raconter. « Tout le monde a des approches différentes, on commence par regarder l’histoire qui est sur papier et on doit trouver la meilleure façon de transposer cette histoire à l’écran, ça passe par déterminer les intentions de chaque personnage pour pouvoir diriger les acteurs », a évoqué Guillaume.
Face aux grands défis, les conditions de tournage varient grandement et celles-ci ont généralement un impact sur la difficulté du métier. « C’était un tournage dans le bois, tourné avec des motoneiges, c’était super compliqué. Je pensais que ça allait être plus facile que ça. Ça va juste dans l’action et pour tourner c’est compliqué », a souligné Guillaume face aux conditions difficiles de son film Les sentiers battus.
Il a mentionné que les moyens de financement ont, eux aussi, un impact sur la production. Produire avec de l’argent, c’est plus facile. Les réalisateurs doivent être convaincants pour engager des acteurs. « On n’avait pas les moyens de payer tout le monde, Roger Léger, Jean-Carl, Martine Francke ont tous accepté de travailler avec des conditions assez ardues », a raconté Guillaume pour son court-métrage Les sentiers battus.