Crédit photo : Éléonore Charland
Lia Chayer – 1ère année
La gastronomie québécoise est importante, surtout pour Jason Charland qui est co-propriétaire de la compagnie Soja d’ici depuis 2021.
En effet, il y a quelques années, Monsieur Charland et sa conjointe Esther Junkersdorf, se sont lancés dans le développement de la culture du soja au Québec. « C’est Esther qui a eu l’idée initiale […]. Il y avait une pénurie dans les épiceries pour le tofu […], puis en même temps, le tofu n’était pas démocratisé comme nous on l’aimait, donc on a fait une recette qui est à nous ».
Depuis la création de l’entreprise, cette dernière a énormément évolué. Soja d’ici compte aujourd’hui 7 différentes sortes de tofu et plusieurs produits à base de soja (tartinades, pâtés, etc.). L’entreprise possède une boutique située à Racine, en Estrie, où il est possible de retrouver une belle variété de produits frais et accessibles.
Il faut également souligner que l’idée de développer la culture du soja est écologiquement avantageuse, car celle-ci est une culture plus verte que l’élevage bovin. En effet, ça ne prend pas énormément de soja pour avoir une bonne quantité de tofu. Jason Charland a expliqué qu’il fallait environ 1 kg de soja pour 1,5 à 2 kg de tofu, ce qui est tout de même un bon rapport quantité/protéine. Avec la crise d’écologie actuelle, il est important de revoir l’alimentation et de peut-être modifier nos choix gastronomiques, afin d’aider à la cause et l’industrie locale du soja semble être une belle alternative.
Depuis les dernières années, la compagnie semble avoir du succès, « De partir de zéro, de partir de rien et monter une entreprise avec pas beaucoup de connaissances là-dedans, c’est un gros projet », affirme Jason Charland. Ce succès est important pour la gastronomie québécoise, l’économie locale et pour réduire notre empreinte écologique dans la région.