De la passion à la performance

Crédit photo : Julianne Landry

Julianne Landry – 1ère année

Le cheerleading au Québec est en constante évolution et ce depuis sa création. Nadia Belzy, impliquée dans le cheerleading depuis près de 26 ans, parle de ses observations. 

À ses débuts, le cheerleading n’était pas considéré comme un sport. Il était associé avec d’autres ligues sportives, le football étant la plus connue. Ces prestations étaient sur les lignes de touche. Les routines étaient différentes d’aujourd’hui. « On créait un mélange de danse et de pyramide. On créait des routines de cinq minutes », mentionne Nadia. Aujourd’hui, la longueur des routines a raccourci de moitié. 

Les éléments pratiqués et les niveaux ont grandement changé. En 2004, la catégorie All Star est apparue. Elle est formée de sept niveaux. Le niveau un est le plus bas et le niveau sept est le plus élevé. Ensuite, les cheer chants se sont graduellement éteints. Ces chants étaient ce que les équipes criaient sur les lignes de touche. Souvent assez courts, il y avait le nom de l’équipe, ses couleurs et quelques encouragements pour faire monter l’énergie dans la foule. Il y en avait également plusieurs à apprendre. « On était dans les parties de football, on apprenait jusqu’à 50 chants pour les joueurs », ajoute Nadia. 

Aujourd’hui, les gens perçoivent le cheerleading d’une façon plus positive. L’Internet a grandement aidé. « Maintenant, beaucoup qui ne connaissent pas ce sport [vont] voir une équipe de cheerleaders puis va l’associer au documentaire sur Netflix [par exemple]. » De plus, le sport est inclusif pour tous les types d’athlètes qui veulent le pratiquer. Certaines catégories sont créées pour les personnes à mobilité réduite et avec une déficience intellectuelle. 

En 2019, le Comité international olympique annonce que le cheerleading sera maintenant considéré comme un sport olympique. Cette annonce a révolutionné sa perception à travers le monde. Le sport est maintenant plus pris au sérieux. « Nous ça nous donne plus de notoriété. Ça nous donne aussi plus de volonté à pouvoir poursuivre », conclut Nadia. 

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