L’inflation et les rabais : Comment les Québécois s’adaptent face à la hausse des prix en épicerie

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Émile Beauséjour – 1er année

Les fortes hausses des coûts des produits en épicerie ont forcé les consommateurs à adapter leurs habitudes de dépenses. Selon Statistiques Canada, depuis mars 2020, les prix ont augmenté de 21 % et cela s’applique à toutes les catégories d’aliments, ce qui inquiète de nombreux consommateurs.

Ces augmentations de prix ont modifié les habitudes des consommateurs en épicerie. « On le remarque que le panier d’épicerie coûte plus chère », explique Stéphanie Labine, une consommatrice inquiète. « On regarde plus les spéciaux, on essaie de stocker davantage quand les produits tombent en spécial. »

Mme Labine n’a pas le choix d’en acheter moins à l’épicerie : « La seule place où l’on peut couper, c’est dans l’épicerie. On ne peut pas couper sur l’hydro et sur nos assurances alors que tout a augmenté. » À cause de cette hausse, les menus, pour cette consommatrice, dépendent désormais des rabais de la semaine.

« Les clients achètent beaucoup plus en spécial qu’au prix régulier » explique Phillipe Carmel, directeur de la chaîne d’épiceries Métro de Sainte-Julienne depuis un an. Il prétend toutefois qu’il est possible parfois pour les clients de bénéficier des mêmes rabais qu’il y a quelques années. « Les spéciaux sont toujours aux mêmes prix qu’il y a cinq ans », soutient M. Carmel. Pour compenser ces rabais, les épiciers doivent augmenter le prix de d’autres produits.

De son côté, si Stéphanie Labine ne se faisait pas de soucis autrefois avec les dépenses liées à la nourriture, elle est beaucoup plus inquiète aujourd’hui. « Je n’aurai maintenant plus le choix. Je devrai prévoir un montant prédéterminé à chaque semaine pour la nourriture. » 

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