Les fusions municipales en croissance au Québec 

Colin Boucher – 1ère année

Les regroupements municipaux sont en hausse au Québec depuis quelques temps. Une situation intéressante pour la ministre des Affaires municipales et certains élus municipaux.  

Les municipalités du Québec cherchent constamment à être plus efficaces, que ce soit au niveau de la gestion des effectifs, des équipements ou même de la logistique économique. Ce sont des enjeux qui frappent les 1 127 municipalités du Québec. En 2023, sept projets de fusions ont été déposés au bureau de la ministre des Affaires municipales. L’année 2025 n’est pas encore terminée que déjà neuf autres projets sont proposés. 

Mme Laforest parle de certains avantages et inconvénients des regroupements municipaux. Elle est catégorique quand elle affirme que c’est lorsque les municipalités manquent de préparation que les relations et la coopération peuvent tourner au vinaigre. Elle mentionne cependant qu’elle n’a « pas vraiment d’exemple d’une fusion ayant mal fonctionné. »  

En revanche, Andrée Laforest estime que les regroupements bien préparés sont souvent bénéfiques.  « Les avantages sont le regroupement des services et le partage des ressources. On peut avoir des gens qui travaillent dans deux ou trois municipalités. Ça permet d’économiser des coûts. »  

Claire Bolduc, préfète MRC du Témiscamingue
Crédit photo: Colin Boucher

Le Témiscamingue, une MRC touchée par ce phénomène  

La MRC du Témiscamingue a connu une fusion. En 2018, les municipalités de Laverlochère et d’Angliers se sont fusionnées formant ainsi Laverlochère-Angliers. Une fusion qui a pris une tournure particulière alors que l’École Centrale d’Angliers, classée comme patrimoine culturel, a maintenant besoin de rénovations importantes et coûteuses. Une situation que l’on pourrait considérer comme préoccupante pour les contribuables des deux villages qui se demandent maintenant qui paiera la facture.

Pour une MRC à faible densité comme le Témiscamingue, la fusion est une option envisageable, estime la préfète, Claire Bolduc. « Je pense qu’il y a des réflexions, des discussions en ce moment. J’en suis consciente. On participe. » Mais elle ajoute que le processus ne peut être imposé. « Le gouvernement du Québec ou la MRC ne peut pas et ne doit pas obliger les municipalités à se regrouper. Ça doit venir de la base. »    

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