Coralie Gagnon – 1ère année
Martin Gagnon, directeur général des Bétonnières d’Arvida, introduit l’intelligence artificielle dans la compagnie depuis quelques années.
Le processus d’intégration de l’IA chez les Bétonnières d’Arvida est commencé depuis 2 à 3 ans. M. Gagnon estime qu’ils en sont au premier stade. L’objectif est d’automatiser les usines de béton et d’informatiser les dossiers d’ici 10 ans.
Présentement, ils utilisent l’intelligence artificielle pour déceler les erreurs dans la chaîne de production du béton, ce qui limite la quantité produite avant que la faute soit corrigée. Ils utilisent également un outil d’aide à la décision qui assure la répartition des camions.
M. Gagnon constate déjà des bénéfices. « L’intelligence artificielle ne prend pas les décisions à notre place, mais elle nous aide à prendre des meilleures décisions », précise-t-il. Cela leur a permis d’être plus productifs et de réduire les coûts d’opérations.
D’un autre côté, il a dû faire face à la réticence de certains employés. « Les gens sont réfractaires, de nature, au changement. […] Ce qu’on s’aperçoit c’est que les jeunes ont plus d’ouverture que mes séniors », dit-il. Martin Gagnon explique que ses supérieurs, eux, ont été faciles à rallier avec les recommandations de l’Association Béton Québec et les enjeux financiers. Il explique que « pour les employés c’est différent : c’est leur quotidien qu’on vient bousculer ». Toutefois, ceux-ci ont vite compris que l’automatisation des tâches répétitives laisserait place à des fonctions plus gratifiantes.
« Le message présentement, c’est qu’il faut absolument se mettre en action si on veut demeurer compétitifs », affirme-t-il. Il insiste sur le fait que les entreprises qui tardent à entamer les démarches risquent de ne jamais rattraper leur retard. Il invite donc les organisations à aller chercher de l’information crédible au près de leur association.