Crédit photo : Photo montage, Elena Simet : Livre de Marie Renée Lavoie au grand écran
Elena Simet – 1ère année
« J’ai cherché à proposer un nouveau regard sur l’alcoolisme », confie Marie-Renée Lavoie. La mort de son père l’a poussée à réfléchir sur son enfance, sur les souffrances qu’a vécue son père, et sur son alcoolisme. Elle explique qu’enfant, elle tentait de l’aider et à le sauver de son mal-être.
C’est pourquoi, dans La petite et le vieux, elle offre une perspective différente sur l’alcoolisme, celle vue par un enfant. L’auteure aborde ce thème d’une façon plus légère et humoristique.
De plus, à la sortie du film, certains internautes se sont interrogés sur la non-binarité d’Hélène. Cependant, ce n’était pas le message que Marie-Renée Lavoie voulait transmettre. En effet, durant son enfance, elle s’imaginait souvent dans des rôles masculins, car, dans les années 80 et 90, les héros étaient principalement des hommes. Dans son roman, Hélène se projette en Lady Oscar, personnage emblématique du manga La Rose de Versailles, et incarne ainsi son modèle héroïque.
« J’avais arrêté d’y croire », avoue l’auteure. En effet, après huit ans d’attente, Marie-Renée Lavoie avait presque perdu espoir de voir un jour son roman porté à l’écran.
Elle a été agréablement surprise par la fidélité du film à son œuvre. Les scènes de bingo, qui mettent en avant la force d’Hélène et l’amitié entre celle-ci et le Vieux, l’ont particulièrement touchée.
L’auteure se réjouit également de l’accueil du public. Selon elle, « les réactions au film ont été similaires à celles du roman ». Avec plus d’un million d’entrées au box-office, elle croit que le bouche-à-oreille a joué un rôle essentiel dans son succès.