Mathilde Gagnon – 1ère année
Caroline Leclerc, maintenant propriétaire de la compagnie Rose Bon Bon à Chicoutimi, a repris l’entreprise de sa mère et souhaite l’amener au niveau supérieur.
Caroline va au bout de ses idées en rassemblant des gens à travers sa compagnie.
« Je viens d’une famille d’entrepreneur alors pour moi, c’est de l’ADN », nous dit-elle. Caroline ne se voyait pas travailler de huit heures le matin à quatre heures le soir dans sa vie. « Moi j’ai besoin de me réaliser, c’est un peu comme ça que ça a parti », affirme-t-elle. C’est ce qui l’a poussée à vouloir gérer une compagnie par elle-même.
Elle est non seulement impliquée dans sa compagnie, mais elle met aussi les mains à la pâte, que ce soit pour le conseil en vente ou pour sa culture d’entreprise.
Outre son magasin à Chicoutimi, elle a décidé de fermer celui qu’elle avait à Québec. « Être partout et nulle part en même temps, ça ne me tentait plus », explique-t-elle comme raison principale de cette fermeture. Maintenant, Caroline a d’autres objectifs en tête : « Me concentrer sur un magasin et le commerce en ligne fait maintenant partie de mes buts. » Un grand besoin de se rapprocher davantage de son équipe à Saguenay faisait aussi partie des raisons qui l’ont poussée à fermer le magasin de Québec.
La mission qu’elle veut projeter et mettre de l’avant à travers sa compagnie est de vendre du plaisir et de faire rayonner des entreprises québécoises. « Que tout ce qui va apporter du bonheur dans une demeure, c’est un produit que nous devons avoir sur les tablettes », ajoute-t-elle. Ses valeurs sont le travail d’équipe, le respect et le plaisir.
Son souhait pour le futur serait qu’il y ait une pérennité de son entreprise. « Je souhaite qu’il y ait une personne [à qui] je puisse vendre mon entreprise, pour que ma compagnie passe un autre niveau », soutient-elle. Elle n’a pas de relève à l’interne dans sa vie. Après la future vente de son entreprise, Caroline aimerait tout de même continuer de travailler dans le magasin.