Éloïse Fauvin – 1ère année
Miles Clayton, un groupe canadien, prévoit de se produire l’année prochaine au Canada mais surtout à Québec et Montréal. Ils vont jouer au Ministère. Quant à la date, celle-ci reste à confirmer. On peut les retrouver principalement sur les ondes des radios locales, indépendantes, et universitaires. Ils visent pour le moment la radio nationale.
Le message qu’ils transmettent dans leur premier album est de passer au travers des situations. Ce sont principalement les notions de perte et d’espoir qui sont évoquées. « C’est dur mais on va s’en sortir, je suis là pour toi et je vois ta situation », raconte Clayton. Tandis que Shelton, qui a été confronté à la maladie autour de ses 20 ans au moment où le projet devenait sérieux, décrit que « le processus de l’album, c’est un peu comme un chemin de guérison ».
Pour un prochain album, le groupe aspire à faire évoluer sa musique vers des chansons plus festives et positives. Il faut que ça soit intuitif et spontané. « Je suis vraiment content de l’album qu’on a fait […] on veut faire des chansons qui ne laisseraient personne indifférent », dit Clayton. L’objectif du groupe est de surprendre les auditeurs. Clayton conclue en partageant que « c’est carrément une autre partie d’écrire des chansons, s’amuser à capturer de l’audio c’est comme de la photographie, c’est une passion très connexe. »
Dans la construction de leur parcours musical, ils ont produit leur premier EP au complet de façon indépendante en créant un studio dans leur garage. « Je pense qu’un musicien devrait se pratiquer à écrire des bonnes tounes […] enregistre des chansons avec rien puis après ça, tu vas trouver les gens qui vont s’attacher à toi et qui vont te donner les outils dont t’as besoin pour le faire », confie Clayton.
La présence d’une maison de disque les a aidés à propulser leurs productions par « le fait que d’autres personnes aient dit “moi je crois en ton projet et j’investis là-dedans”, c’est un gage que t’es sérieux […] tu t’associes à quelque chose qui a déjà une réputation », conclut Clayton.