Arnaud Landry – 1ère année
Après sa treizième position aux Jeux olympiques cet été, Jean-Simon Desgagnés est la preuve que le Québec est toujours capable de développer des athlètes de haut niveau.
Une huitième position au championnat mondial d’athlétisme, une victoire aux Jeux panaméricains au 3000m steeplechase et une finale olympique : ces résultats sont le fruit de nombreuses années d’entraînement au Québec.
Dans les dernières années, plusieurs athlètes de haut niveau tous sports confondus ont quitté le pays pour s’entrainer ailleurs, notamment dans le circuit de la NCAA . « On pense souvent que la NCAA c’est la Mecque du sport. […] Faut pas voir ça comme l’unique solution », explique Jean-Simon. Bien que le circuit américain offre des avantages, le Québec n’est pas en retard sur eux. « Le Québec n’a rien à envier à personne », affirme-t-il. D’ailleurs, aux Jeux olympiques de Paris, sept Québécois ont représenté le Canada en athlétisme. Il y en avait seulement 13 qui avaient participé aux jeux depuis 2000.
À ses débuts, Jean-Simon a décidé de décliner les offres des universités américaines pour rester au Québec. « Je savais que l’université qui était dans ma cour était la meilleure ».
« J’ai eu la chance d’avoir un coach autant axé sur la haute performance », dit-il en parlant de son entraîneur Félix-Antoine Lapointe qui a mené la délégation canadienne d’athlétisme aux Jeux olympiques. Cela montre que le Québec a toutes les ressources nécessaires pour former les champions de demain.
En restant au Québec, Jean-Simon fait son doctorat en médecine à l’Université Laval tout en courant. « J’ai pu avoir un encadrement plus personnalisé », dit-il. Étude et sport peuvent donc vivre en harmonie. Il en est à son avant-dernière année de stage au CRCHU de Québec.
L’avenir est ouvert pour lui qui conjugue médecine et course à pied. Il a maintenant les yeux rivés sur la saison d’athlétisme d’hiver.