Elena Simet – 1ère année
L’accompagnement par la zoothérapie a gagné en popularité depuis quelques années. Les experts du milieu soulignent la nécessité d’avoir des professionnels formés spécifiquement dans ce domaine.
Crédit photo : Elena Simet
Mamma Mia est une entreprise qui utilise la thérapie par l’animal pour accompagner les personnes vivant avec des enjeux de santé mentale. Depuis la crise de la Covid-19, les intervenants ont constaté une importante hausse de la demande pour ce genre de services. Même si de nombreux professionnels pratiquent la zoothérapie, peu disposent d’une formation spécifique en la matière. « Tout le monde peut décider de travailler dans la zoothérapie, mais nous voulons déconstruire cette image », souligne la directrice technique de Mamma Mia, Rosalie Gagné.
Au Québec, contrairement aux pays européens, les formations en zoothérapie sont rares dans les écoles. Peu de cours sont encadrés par la corporation des zoothérapeutes. Malgré cela, il existe d’autres formations non régies par cette organisation. « Elles sont toutes aussi bien, explique Rosalie Gagné, mais il y a une moins grande variété d’animaux enseignée. »
L’un des principaux objectifs de Mamma Mia est de faire la tournée des écoles secondaires, des cégeps et des universités. L’équipe de Mamma Mia souhaite démontrer aux étudiants qu’ils peuvent en apprendre plus sur la zoothérapie. Lors de ces interventions, les étudiants se montrent très curieux. « C’était un petit local souvent plein », se souvient une étudiante en travail social de l’UQAC, Laurie-Ève Picard qui assiste régulièrement à ce type de rencontres. C’est lors de ces échanges qu’elle a d’ailleurs pu s’informer des cours et activités organisés par ces professionnels. Laurie-Ève Picard admet que la zoothérapie est une spécialité peu enseignée dans le parcours universitaire. Malgré tout, l’étudiante projette de suivre une formation dans ce domaine après son parcours universitaire.