Zélia Letullier – 2e année
Depuis une vingtaine d’années, l’autrice québécoise Marie Potvin a publié plus de 85 romans. Elle est vouée à écrire pour tous les publics : les jeunes, les adolescents et les adultes.
Les premiers romans de Marie Potvin, qui sont majoritairement des romances, sont destinés à un public adulte. Mais depuis une dizaine d’années sa carrière d’écrivaine a pris un tournant. Elle s’est lancée dans la littérature jeunesse.
Elle a commencé par la série Les filles modèles, dans laquelle les lecteurs suivent les aventures de deux adolescentes, Laura et Marie-Douce. Le premier tome est sorti en 2015 et la série est toujours en cours d’écriture. C’est grâce à sa fille qu’elle s’est investie dans cette saga. Les filles modèles a été écrite pour elle.
L’autrice québécoise a ensuite enchainée l’écriture de plusieurs romans destinés à un jeune public, tels que la série Zoélie l’allumette. « Je suis tombée dans une marmite pendant 10 ans, à continuer à écrire tome après tome », explique Marie Potvin.
En 2023, elle a fait un retour vers l’écriture pour adultes avec son roman Avec toi. Cette romance lui fera redécouvrir sa passion pour la littérature grand public. « C’était le temps que je puisse revenir à ma première passion, la romance pour adultes », révèle l’autrice.
À ce jour, même si Marie Potvin a une réelle passion pour la littérature grand public, elle adore écrire pour les plus jeunes. Chaque public a ses avantages et ses inconvénients. « Il y a une fraîcheur dans le jeunesse qui me permet d’écrire […] des énormités que je n’écrirais pas dans l’adulte », raconte l’autrice. Elle explique que les romans grand public lui permettent plus de liberté face aux sujets traités.
Marie Potvin précise qu’elle compte continuer à écrire pour tous les publics. Elle ne souhaite pas se dédier à seulement une tranche d’âge. « Dès que je me mets dans un ouvrage, je rentre dedans. Donc j’ai le même plaisir à l’écrire », déclare-t-elle.
Elle n’a pas toujours été autrice. Avant de se lancer dans le monde de l’écriture, elle travaillait en télécommunications. Elle consacrait ses soirées et ses fins de semaine à écrire, jusqu’au jour où elle a décidé d’en faire son métier.